Catoblepas™
- Climat/Terrain :Marécage
- Fréquence :Très rare
- Organisation :Solitaire
- Cycle d'activité :Diurne
- Régime alimentaire :Omnivore
- Intelligence :Partielle (2-4)
- Trésor :(C)
- Alignement :Neutre
- Nombre apparaissant :1-2
- Classe d'armure :7
- Déplacement :6
- Dés de vie :6+2
- TAC0 :15
- Nombre d'attaques :1
- Dégâts par attaque :1-6 + étourdissement
- Attaques spéciales :Regard mortel
- Défenses spéciales :Aucune
- Résitance à la magie :Aucune
- Taille :G (1,80 m au garrot)
- Moral :Stable (11-12)
- Points d'expérience :975

Le catoblepas est un monstre étrange et répuganant qui vit dans les marais les plus lugubres qui soient. Son trait physique le plus terrifiant est une paire d’yeux injectés de sang d’où émane un rayon mortel.
Le corps du catobelpas ressemble à celui d’un bison boursouflé et ses pattes sont courtaudes, comme celles d’un hippopotame ou d’un éléphant nain. Sa longue queune sinueuse est très puissante et peut se mouvoir à une vitesse stupéfiante. Sa tête est perchée à l’extrémité d’un cou très allongé mais également très faible. Elle ressemble approximativement à celle d’un gros cochon sauvage, en nettement plus laid.
Combat : ce monstre se bat à l’aide de deux attaques radicalement différentes.
Sa longue queue lui sert à blesser et à étourdir ses adversaires. Quiconque est touché par cet appendice subit en effet 1d6 points de dégâts et a 75 % de chances d’être étourdi pendant 1-10 rounds. Ce pourcentage est diminué de 5 % par niveau du personnage au-dessus du 1er ou par dés de vie s’il s’agit d’une créature.
Mais malgré la menace que peut représenter la queue du catoblepas, c’est sa seconde attaque qui est de loin la plus terrible des deux. Ses yeux diffusent en permanence un rayon de la mort d’une portée de 20 m. Toute créature croisant son regard meurt instantanément et ce sans jet de sauvegarde. Lorsqu’un groupe est surpris par un Catoblepas, il y a 1 chance sur 6 pour que quelqu’un croise accidentellement son regard. Ceux qui détournent les yeux (ou qui les ferment) peuvent tout de même être affectés par le rayon de ¡a mort, mais eux ont droit à un jet de sauvegarde.
Le cou du catoblepas est si faible qu’il n’a que 25 % de chances de parvenir à soulever sa tête, et donc à utiliser le rayon, lors d’un round donné. Si la créature et sa cible sont toutes deux relativement statiques, cette chance passe à 40 %, mais si, au contraire, le catoblepas doit suivre les gestes très rapides de ses adversaires, il n’a que 10 % de chances d’y parvenir.
Lorsque l’on rencontre plus d’un catoblepas à la fois, les deux monstres combattent de concert en tentant de prendre leurs ennemis sous un feu croisé.
Habitat/société : le catoblepas est principalement une créature errante qui parcourt son marais de long en large en mâchouillant la végétation locale. Il se met en chasse de viande, 1 fois par mois, le plus souvent à la clarté de la pleine lune. C’est à cette période qu’il a le plus de chances d’être rencontré par des aventuriers.
L’antre de cette créature est généralement un endroit abrité et au sol ferme. La plupart du temps, il est entouré d’un rideau de roseaux ou d’autres plantes des marais. Le catoblepas ne craint pas d’être dérangé dans son repaire, car il est bien souvent le carnivore le plus redouté du marécage dans lequel il réside.
Lorsqu’il s’accouple, c’est pour la vie, et quand on en rencontre deux d’un coup, ils vivent toujours ensemble. Il y a 10 % de chances que le couple ait également un petit, qui a la moitié des dés de vie des adultes, Il mettra presque 9 ans à atteindre l’âge adulte. La femelle n’a de petits que tous les 10 à 12 ans et Le mâle l’aide à élever leur progéniture.
Quand le catoblepas se met en chasse, il mange du poisson, des oiseaux des marais, des anguilles, des rats aquatiques, de gros amphibiens, des serpents et d’autres représentants de la faune locale. Il commence généralement par étourdir sa proie à l’aide de sa queue puis la tue du regard.
Le catoblepas est un prédateur opportuniste qui ne rechigne pas à manger de la charogne. Il est tout de même semi-intelligent et traite les groupes d’aventuriers avec un certain respect (il préfère, pour commencer, les étudier de loin pour voir s’ils représentent un danger). En règle générale, il n’attaque jamais sauf s’il a faim ou s’il a l’impression que son compagnon ou son petit est menacé. Sa longue espérance de vie (150 à 200 ans) et sa semi-intelligence lui permettent de tirer parti des erreurs qu’il aurait pu commettre lors de ses rencontres ou de ses chasses précédentes.
Le catoblepas ne s’intéresse nullement aux richesses, et le trésor indiqué ci-dessus est obtenu à la suite de victoires sur des intrus. Il n’attache pas la moindre valeur aux pièces, pierres précieuses et éventuels objets magiques parsemés dans son repaire.
Écologie : le catoblepas n’a aucun ennemi naturel car son regard est une protection plus que suffisante contre le plus terrible prédateur qui soit.