Brume vampirique™
- Climat/Terrain :Non-arctique/Marécages et souterrains
- Fréquence :Rare
- Organisation :Solitaire
- Cycle d'activité :Nocturne
- Régime alimentaire :Sang
- Intelligence :Moyenne (8-10)
- Trésor :(D)
- Alignement :Neutre mauvais
- Nombre apparaissant :1-3
- Classe d'armure :4 (8 lorsqu'elle devient solide)
- Déplacement :12 (6 lorsqu'elle devient solide)
- Dés de vie :3
- TAC0 :Voir ci-dessous
- Nombre d'attaques :1
- Dégâts par attaque :1-8
- Attaques spéciales :Voir ci-dessous
- Défenses spéciales :Voir ci-dessous
- Résitance à la magie :Aucune
- Taille :G (1,50 m à 2,40 m de large)
- Moral :Élite (13-14)
- Points d'expérience :270

Ces monstres gazeux s’attaquent à toutes les créatures vivantes. Ils les enveloppent de leurs tentacules de brume et les vident de leur sang.
Une brume vampirique est un nuage épais et agité faisant entre 1,50 m et 2,40 m de diamètre. Sa couleur va du rose vif lorsqu’elle est affamée au rouge sang quand elle vient juste de se nourrir. Ces créatures sont incapables de parler mais communiquent entre elles par télépathie. Elles sont en permanence accompagnées d’une forte odeur de sang et sont souvent senties avant d’être vues.
Combat : les brumes vampiriques sentent automatiquement la présence de créatures à sang chaud à moins de 15 m de distance. Elles prennent alors le plus court chemin pour se jeter sur leur proie, en se laissant glisser sur l’eau ou en s’infiltrant par des fissures si besoin est. Il est possible de bloquer leur progression à l’aide d’obstacles non poreux, mais elles sont suffisamment intelligentes pour finir par trouver un passage s’il existe.
Toutes les brumes vampiriques ont le maximum de points de vie (24) lorsqu’elles viennent de se nourrir, mais il est extrêmement rare de les rencontrer dans cet état. Elles perdent ensuite 1 point de vie par tranche de 12 heures pendant laquelle elles n’ont pas bu la moindre goutte de sang et meurent si elles finissent par tomber à 0. Pour récupérer des points de vie, elles n’ont d’autre choix que de boire le sang des autres êtres vivants, d’où leur nom. Elles récupèrent 1 point de vie tous les 2 points de dégâts infligés.
Une brume vampirique peut attaquer une victime par round en étirant un tentacule vaporeux dans sa direction. Les cibles du monstre sont considérés CA10, moins leur bonus de Dextérité et les bonus magiques de leur armure et d’un éventuel anneau ou d’une cape (mais pas d’un bouclier). La brume vampirique fait perdre 1d8 points de vie à son adversaire chaque fois qu’elle le touche. De plus, si elle obtient un score supérieur d’au moins 4 points au résultat dont elle avait besoin pour toucher, elle enveloppe sa victime. Dans ce cas, elle la touche à tous les coups jusqu’à sa mort, à moins qu’elle ne soit obligée de se replier plus tôt ou qu’elle n’ait fini de se nourrir (en d’autres termes, qu’elle soit revenue à son maximum de points de vie). Lorsque les alliés de l’individu enveloppé tentent de frapper la brume, ils doivent diviser les dégâts qu’ils infligent : la moitié affecte la brume vampirique et le reste le personnage enveloppé. Seul ce dernier peut attaquer la créature sans se blesser lui-même. Par contre, la perte de sang qu’il subit en permanence l’empêche de jeter des sorts ou d’utiliser un objet magique nécessitant de se concentrer.
Les brumes vampiriques pompent généralement le sang de leurs adversaires dans le seul but de se nourrir, mais elles peuvent également le faire pour se défendre si elles sont attaquées alors qu’elles se sont déjà gorgées d’hémoglobine. Dans ce cas, le sang qu’elles dérobent à leurs ennemis retombe en pluie sur le sol.
En temps normal, une brume vampirique n’est touchée que par les armes magiques ou les sorts qui affectent l’air, de même qu’éclair ou projectile magique. Néanmoins, quand elle a atteint son maximum de points de vie, elle devient solide pendant 1-6 tours. Durant ce délai, sa vitesse de déplacement est divisée par deux, sa CA tombe à 8 et elle peut être touchée par les armes non-magiques.
Le sang que la brume absorbe ne lui permet pas de se régénérer des points de dégâts qu’elle peut subir au combat (ceux-ci devant être récupérés de façon normale). Il vous faut donc noter quels sont les points de vie actuels du monstre et son maximum possible (24 moins les dégâts subis depuis le début du combat). Chaque fois que la brume vampirique est touchée, réduisez les deux totaux. Si le nombre de points de vie actuels tombe à 0, la créature meurt. Le sang qu’elle pompe lui permet de remonter son score de points de vie actuels, qui ne peut en aucun cas dépasser son maximum possible (24 moins les dégâts subis). Les points de vie perdus parce que la brume vampirique ne trouve pas de quoi se nourrir sont uniquement ôtés au nombre de points de vie actuel (au terme de chaque combat, le nombre de points de vie maximum pour toutes les créatures survivantes repasse automatiquement à 24).
Habitat/société : ces terrifiantes créatures résident dans les marais, où elles flottent sur le sol en se mêlant à la brume matinale et au brouillard nocturne, ou dans les cavernes souterraines, où elles traquent leurs proies dans le noir absolu. Elles attaquent de nuit ou à l’aube et parcourent tout leur territoire en quête de créature à sang chaud. Elles préfèrent les proies solitaires, mais quand elles sont véritablement affamées, il leur arrive de s’attaquer à une ville de nuit. Elles tuent alors les têtes de bétail et les habitants dans leur sommeil, puis s’enfuient avant que le jour ne se lève.
Écologie : on croyait autrefois que ces créatures étaient des morts écarlates n’ayant pas atteint leur plein développement, mais l’on sait aujourd’hui qu’il s’agit de monstres bien distincts créés par un puissant vampire mage.
La brume vampirique se reproduit par division. Elle a 10 % de chances de se scinder en deux lorsqu’elle devient solide, juste après s’être nourrie. Les deux créatures résultantes ont bien 3 dés de vie chacune, mais seulement 4 points de vie par dé (elles sont donc terriblement affamées dès la naissance).
La brume vampirique s’en prend à toutes les créatures à sang chaud. Aucun animal ne s’attaque délibérément à elle, bien que les striges, lamproies et autres suceurs de sang soient souvent attirés (à leur éternel regret) par son odeur. Son espérance de vie est impossible à calculer. Elle vit en effet tant qu’elle n’a pas été tuée, n’est pas morte de faim ou ne s’est pas reproduite.