Aarakocra™
- Climat/Terrain :Montagnes tropicales ou tempérées
- Fréquence :Très rare
- Organisation :Tribale
- Cycle d'activité :Diurne
- Régime alimentaire :Carnivore
- Intelligence :Moyenne (8-10)
- Trésor :D
- Alignement :Neutre bon
- Nombre apparaissant :1-10
- Classe d'armure :7
- Déplacement :6, vl 36 (C)
- Dés de vie :1+2
- TAC0 :19
- Nombre d'attaques :2
- Dégâts par attaque :1-3/1-3 ou 2-8 (arme)
- Attaques spéciales :Piqué (+4 pour toucher)
- Défenses spéciales :Aucune
- Résitance à la magie :Aucune
- Taille :M (6 m d'envergure)
- Moral :Stable (11)
- Points d'expérience :65

Les aarakocras sont des hommes-oiseaux intelligents qui vivent sur les sommets des plus hautes montagnes et passent leur vie loin des autres cratures à voler paisiblement et en solitaire, au gré des courants ascendants.
Ils font environ 1,50 m de haut et ont une envergure de 6 m. Au milieu de chaque aile, ils disposent d’une main dotée de trois doigts longs comme ceux des humains et d’un pouce opposable. Un dernier doigt, nettement plus allongé, court le long de l’aile et permet de la maintenir déployée lors du vol. Bien que les main de l’aarakocra ne puisent rien tenir lorsqu’il est en l’air, elles sont presque aussi utilies que des mains humaines lorsqu’il s’est posé et qu’il a replié ses ailes. Les muscles de ces dernières sont reliés à une plaque pectorale osseuse qui protège les organes internes. Les jambes, très puissantes, s’achèvent par des serres pouvant, elles aussi, faire office de mains dotées de trois doigts et d’un piuce opposable. Tout comme le reste de l’ossature de la créature, les os de ses mains sont creux et très fragiles.
La tête d’un aarakocra ressemble à un croisement entre celle d’un perroquet et celle d’un aigle. Son bec est gris sombre et ses yeux noirs et positionnés sur le devant du crâne sont extrêmement perçants. La couleur de son plumage varie d’une tribu à l’autre, mais les mâles sont le plus souvent rouges, orange et jaunes, tandis que les femelles sont grises et brunes.
Les aarakocras parlent leur propre dialecte et la langue des aigles géants ; certains d’entre eux (10 %) parlent également le commun.
Combat : en combat aérien, les aarakocras se battent à coups de serre ou à l’aide de javelots lourds empennés qu’ils tiennent dans leurs mains inférieures. Un aarakocra transporte généralement une demi-douzaine de ces armes, fixées à sa poitrine dans des fourreaux individuels. Les javelots, qui peuvent être utilisés comme armes de poing ou de jet, infligent 2d4 points de dégâts. Grâce à un don inné, l’aarakocra ignore les malus généralement encourus pour les jets d’arme en vol. Il ne lance jamais son dernier javelot, préférant le conserver pour combattre au corps à corps. Son mode d’attaque favori consiste à plonger en piqué vers son ennemi, un javelot dans chaque main inférieure, et à redresser son vol au dernier moment en poussant un hurlement à vous glacer le sang tout en frappant. Cette attaque lui permet de bénéficier d’un bonus de +4 pour toucher et de doubler ses dégâts, mais il doit disposer d’une distance verticale minimale de 60 m pour que le piqué puisse être efficace.
Les aarakocras n’aiment guère combattre au sol ou lutter au corps à corps car leur os fragiles se cassent aisément. Bien qu’ils ne s’en servent rarement à moins de se retrouver pris au piège, il leur est possible de combattre à l’aide de leur bec (1d3 points de dégâts).
Habitat/société : les aarakocras vivent en petites tribus de 11-30 membres (1d20+10). Chaque tribu possède un territoire de chasse s’étendant sur 25.000 km2, délimité à l’aide de drapeaux et fanions de couleur.
Chaque tribu vit dans un nid communautaire dait de plantes grimpantes tressées et au fond tapissé d’herbe séchée. Le mâle le plus âgé fait office de chef. Si la tribu comprend plus de 20 membres, il y a également un chaman, qui n’est autre que le mâle le plus âgé après le chef. C’est lui qui conduit les cérémonies religieuses, très simples et composées d’hymnes mélodieux devant être sifflés au crépuscule, le premier jour du mois. Les mâles passent le plus clair de leur temps à chasser, mais il leur arrive également de rechercher des trésors comme des pierres précieuses et d’autres objets brillants. Les femelles passent 8 mois par an à couver leurs œufs. Elles s’occupent en fabriquant des javelots et d’autres outils en bois et en pierre. Lorsqu’elles s’installeent sur le dos, elles peuvent utiliser leurs quatre mains en même temps pour confectionner des fanions de marquage, des fourreaux pour javelots et d’autres objets utiles à base de plumes et de plantes grimpantes.
Cinq aarakocras (dont un chaman) peuvent appeler un élémental de l’air en récitant une incantation et en exécutant une danse aérienne extrêmment complexe durant 3 rounds. L’élément ainsi invoqué accepte de rendre le servie que les aarakocras lui demandent, mais il ne mettra jamais son existence en danger pour eux.
Les aarakocras sont excessivement claustrophobes et refusent d’entrer de leur plein gré dans une caverne, un bâtiment ou toute autre zone close.
Écologie : les aarakocras ne se mêlent pas aux autres espèces, ni même à leurs smblables des tribus voisines, et ne quittent leur territoire que dans des cas d’extrême urgence. Ils rencontrent rarement les humains, sauf lors d’incursions dans une communauté rurale pour voler une tête de bétail échappée du troupeau. Il ne s’agit pas là d’un acte répréhensible, car les aarakocras sont incapables de faire la différence entre une bête sauvage et un animal domestique ou d’élevage. Un humain s’aventurant sur le territoire des aarakocras pourra peut-être en convaincre un de lui servir de guide ou d’éclaireur en échange d’une pièce ou d’un bijou très brillant.